Sainte Mère Teresa

Le 4 septembre 2016, mère Teresa est devenue sainte. Sa grande popularité et son Prix Nobel de la Paix, font qu’elle est devenue un symbole universel de charité chrétienne dans le monde. Pourtant, elle n’était pas aussi «sainte» qu’on veut bien le dire.

Deux chercheurs, Serge Larivie et Geneviève Chenard, ont tenté de cerner la figure de Mère Teresa et sont arrivés à une conclusion tout à fait inattendue.

Parce que la vie de la religieuse, qui a ouvert 517 abris pour les pauvres et les malades dans plus de 100 pays, comporte plusieurs points obscurs. Quelque chose que l’Eglise, au moment de la béatifier en 2003, n’a pas voulu examiner.

Tout d’abord, il semble que plus que des centres de soins, ses créations étaient des mouroirs, où manquaient hygiène, nourriture et médicaments. Pourtant, l’argent ne manquait pas. Elle-même se faisait soigner dans les hôpitaux américains les plus coûteux.

Lors des catastrophes naturelles qui ont touché l’ Inde, sa fondation n’a offert qu’un soutien religieux, et non économique.

Alors se pose la question : où finissait l’argent que la fondation avait à sa disposition?

Pour compléter le tableau, Larivie et Chenard soulignent que Mère Teresa comptaient parmi ses connaissances des personnages peu recommandables comme le dictateur Duvalier d’Haïti et que ses positions sur la contraception, l’avortement et le divorce étaient particulièrement méprisantes pour les femmes.

Alors, comment une simple nonne a pu devenir si célèbre dans le monde entier?

Son extraordinaire popularité devait beaucoup au journaliste de la BBC Malcolm Muggeridge, anti-avorteur ardent, qui avait réussi à faire connaître au monde entier ses œuvres religieuses.

Il faut reconnaître néanmoins que la renommée de Mère Teresa a été un exemple positif et a inspiré des dizaines d’œuvres de charité.

Une raison sans doute valable pour fermer un œil, au moins sur Terre.